une association de parents pratiquant l’instruction à domicile

Instruire en liberté?


Famille Truttmann — Argovie
Famille Spichtig — Lucerne
Un entretien riche en réflexions de Mical Vuataz Staquet du centre FEEL.
Matu en liberté

Résultats de la recherche suisse et internationale

« Si l’on considère les témoignages d’employeurs et d’enseignants, on est étonné de constater à quel point les évaluations positives contredisent les préjugés habituels (les enfants scolarisés à domicile ne seraient pas suffisamment socialisés). En fait, c’est même la tendance contraire qui se dessine : les jeunes adultes ayant été scolarisés à domicile semblent justement être mieux socialisés que la moyenne et avoir une attitude au travail exemplaire. »

Wiliger W. (2010), Scolarisation à domicile et socialisation: incompatibles? Étude nationale sur la scolarité et la carrière des jeunes instruits à domicile.
Bildung zu Hause Schweiz

« … la littérature ne remet pas en question la valeur éducative de l’instruction en famille, qui produirait généralement des résultats équivalents à ceux de la fréquentation scolaire, notamment sur les plans de la réussite académique, de la socialisation, du développement socioaffectif des enfants et de leur intégration professionnelle et sociale à l’âge adulte. »

Brabant C. et al. (2021), L’instruction en famille en Suisse romande: portrait des familles et motivations parentales.
Revue suisse des sciences de l’éducation

« Premièrement, les enfants scolarisés à domicile obtiennent des résultats académiques en moyenne supérieurs à ceux des écoles publiques, voire des écoles privées les plus onéreuses et les plus compétitives…

Deuxièmement, les enfants provenant de milieux socialement et culturellement comparables obtiennent tout de même de meilleurs résultats lorsque leurs parents pourvoient eux-mêmes à leur instruction…

Troisièmement, on craint souvent que les avantages académiques se paient d’inconvénients sur le plan de la socialisation (appartenance au groupe) et de la sociabilité (compétences relationnelles). Mais les recherches montrent par exemple que les enfants instruits à la maison regardent moins la télévision que les autres, et qu’ils accèdent au moins aussi bien qu’eux aux formations supérieures et au marché de l’emploi. Du point de vue de l’intérêt individuel, étudier à la maison serait donc plutôt un calcul intelligent, un bon investissement. »

MAULINI, O. (2016).  Que penser… du Homeschooling ?
Olivier Maulini est Professeur ordinaire à l’Université de Genève à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, dans le domaine « Analyse du métier d’enseignant.e » et Directeur de l’Institut universitaire de formation des enseignant-es (IUFE).
  • Réforme de la législation
    Les comités des associations cantonales de Neuchâtel, Berne, Jura, Lucerne, Thurgovie, Valais, Vaud et Zürich se sont réunis à Berne.
  • Unir nos forces au niveau national
    Les comités des associations cantonales de Neuchâtel, Berne, Jura, Lucerne, Thurgovie, Valais, Vaud et Zürich se sont réunis à Berne.